Le 10 septembre, deux étudiantes françaises de l’Université normale du Shandong, Fan Qingya et Guo Junya, sont arrivées dans le bourg de Shimiao, à Huimin (ville de Binzhou), pour entreprendre un voyage de découverte du patrimoine immatériel ayant pour thème la calebasse.
Dans le jardin de culture de calebasses de l’école primaire Taoyuan, les lianes verdoyantes portaient des fruits de formes variées. M. Liu Fu, enseignant et héritier de la culture de la calebasse et de la technique de pyrogravure, expliqua : « Nous avons sélectionné huit variétés adaptées au climat local. De la plantation à la fructification, il faut contrôler soigneusement la lumière, l’eau et les engrais. Une fois mûres, les calebasses peuvent servir à la création artisanale. » Fan Qingya, tout en prenant des photos avec son téléphone et en caressant avec curiosité le duvet des calebasses, s’enquit des techniques de culture.
Lors de l’atelier de pyrogravure sur calebasse qui suivit, M. Liu s’assit à son établi : le fer chauffé glissait doucement sur la surface de la calebasse et, en quelques instants, un motif de pivoine apparut. « Le contrôle de la température est essentiel : haute température pour tracer les lignes, basse température pour créer les nuances. Une œuvre complète demande trois à cinq jours de travail. » Tout en démontrant, il invita les étudiantes étrangères à essayer un dessin simple avec des crayons de couleur. Après avoir terminé son œuvre, Fan Qingya s’exclama avec enthousiasme : « C’est la première fois que je peins sur une calebasse, cette technique traditionnelle est vraiment incroyable ! »
Cet échange a permis aux amies françaises d’approcher de près le charme de l’artisanat traditionnel chinois, tout en construisant un pont d’échanges internationaux autour de la calebasse de Shimiao. M. Ma Jianjun, directeur du bureau de communication du bourg de Shimiao, déclara que, dans l’avenir, ce type d’activités continuerait afin de faire rayonner l’art de la calebasse sur une scène encore plus vaste.