Le ministre de la justice,Gérald Darmanin (à gauche),et le président de la République,Emmanuel Macron,à la rencontre des gardiens du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais),le 14 mai 2025. MICHEL EULER/AFP Emmanuel Macron et Robert Ménard se livraient à un vif échange verbal sur les questions de sécurité intérieure,mardi 13 mai,devant les caméras de TF1,quand le maire de Béziers (Hérault) a suggéré au président de la République de « louer des places de prison en Allemagne ou en Espagne ». En répondant,« oui,on louera,si besoin était,les places de prison là où elles sont disponibles »,le chef de l’Etat à ouvert la voie à un scénario surprenant,mais déjà évoqué. Son ministre de la justice,Gérald Darmanin,avait ainsi glissé l’idée dans un entretien au Journal du dimanche,fin mars : « C’est une solution que j’étudie et pour laquelle je n’ai,pour le moment,aucun contre-avis juridique. »
A défaut d’entasser plus encore des matelas par terre,dans des établissements qui,pour certains,affichent des taux d’occupation de plus de 200 %,la France,qui comptait au 1er avril 82 921 détenus pour 62 358 places,pourrait donc prospecter chez ses voisins pourvus de cellules vides. Des pays comme l’Allemagne ou l’Espagne,mais aussi les Pays-Bas,pourraient figurer de sous-traitants.
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