Margrethe Vestager,alors commissaire européenne chargée de l’Europe adaptée à l’ère numérique,lors d’une conférence de presse sur le règlement Digital Markets Act,au siège de la Commission européenne,à Bruxelles,le 25 mars 2024. VIRGINIA MAYO / AP La Commission européenne cherche à montrer qu’elle continue à appliquer sa réglementation sur le numérique,malgré les tensions avec l’administration du président américain,Donald Trump. Mercredi 19 mars,l’exécutif de Bruxelles a publié ses conclusions « préliminaires » jugeant que deux services d’Alphabet enfreignent le règlement sur la concurrence sur les plateformes en ligne,le Digital Markets Act (DMA),entré en vigueur en mars 2024 : le moteur de recherche Google Search et le magasin d’applications Google Play. La Commission a aussi publié des « recommandations » sur la façon dont Apple devrait appliquer les obligations d’interopérabilité du texte,notamment pour ouvrir davantage ses iPhone aux objets connectés fabriqués par des concurrents.
« Sur son moteur de recherche,Alphabet accorde à ses propres services – comme ses comparateurs de produits,d’hôtels et de vols ou ses services de résultats boursiers ou sportifs – un traitement plus favorable qu’aux services similaires opérés par des tiers »,affirme le communiqué,accusant Google de donner à ses produits une place prééminente et des formats visuels plus attirants.
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