Lors d’une manifestation de la fonction publique dans le cadre d’un appel national des syndicats pour de meilleurs salaires,à Paris,le 19 mars 2024. BERTRAND GUAY / AFP Le contexte politique inédit provoque décidément des situations quelque peu originales. Jeudi 5 décembre,les agents de la fonction publique se mobilisent contre un projet qui n’est plus d’actualité,porté par un gouvernement qui n’est lui-même plus aux manettes. Mercredi,l’adoption par les députés d’une motion de censure déposée après le recours par Michel Barnier à l’article 49.3 de la Constitution sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale doit entraîner la démission du premier ministre. Le budget de la « Sécu » est donc rejeté et le débat parlementaire sur le projet de loi de finances pour 2025 s’arrête.
« A aucun moment nous ne nous sommes posé la question de maintenir ou non la mobilisation »,fait savoir Natacha Pommet. Pour la secrétaire générale de la CGT-Services publics,« la colère est là car 2024 et 2025 sont deux années blanches,sans revalorisation du point d’indice ; le mécontentement est généralisé sur le pouvoir d’achat car la situation ne s’améliore pas ».
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