Un changement d’importance s’annonce dans les écoles parisiennes,sur le plan de l’organisation. A la suite d’une recommandation de la Cour des comptes,le ministère de l’éducation dit travailler à la fin d’un régime particulier dont bénéficient les directeurs d’école.
Un « dispositif irrégulier » qui fait « peser sur le ministère une charge budgétaire importante » et constitue « une rupture d’égalité vis-à-vis des autres communes ». D’une phrase au vitriol formulée dans un référé adressé au ministère de l’éducation nationale,et publié lundi 25 novembre,la juridiction « prie » la Rue de Grenelle de « mettre un terme dans les plus brefs délais » à une exception peu connue hors des frontières de la capitale : le régime des décharges d’enseignement des directeurs des écoles publiques parisiennes.
En vertu de ce dernier,les enseignants qui assument des fonctions de directeur à Paris sont entièrement déchargés d’enseignement dès lors que leur école maternelle ou élémentaire compte plus de cinq classes. Au-dessous de ce seuil,ils bénéficient d’une décharge à mi-temps. Des règles bien plus favorables que le régime prévu par le code de l’éducation. Sur le reste du territoire national,les directeurs ne sont entièrement déchargés qu’au-delà de douze classes (8,6 % des écoles),et à mi-temps entre neuf et onze classes. Pour des écoles d’une à cinq classes,le temps d’enseignement dégagé varie de six jours par an à un quart du temps hebdomadaire.
Il vous reste 54.28% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.