« Bienvenue ! » Peu d’entreprises ont l’honneur de voir leur implantation en France saluée par un tweet du président de la République. Le message d’Emmanuel Macron a été publié alors que certains des 300 invités de la fête d’inauguration organisée par OpenAI,jeudi 14 novembre,pour l’ouverture de son bureau à Paris,faisaient encore la queue sur le trottoir. « Comme devant un night-club »,s’est amusée Clara Chappaz,la secrétaire d’Etat chargée de l’intelligence artificielle (IA) et du numérique. « Quand on veut être grand,on accueille les grands »,a-t-elle ensuite expliqué sur scène,justifiant la bienveillance envers le créateur américain du robot conversationnel ChatGPT par l’ambition de la France d’être un pays en pointe dans l’IA.
L’implantation à Paris a notamment pour but de mieux pénétrer le marché des entreprises françaises. En effet,ces dernières ne sont « qu’une sur quatre » à avoir significativement déployé des outils d’IA,a déploré Mme Chappaz en présentant sa feuille de route. Parmi les freins : le coût de la technologie,la persistance d’erreurs ou les inquiétudes sur la sécurité des données. Pour aider les start-up à mieux connaître et utiliser les outils qu’elle propose,OpenAI a organisé,mardi,un événement à l’incubateur Station F,dirigé par Roxanne Varza,présente jeudi soir,et fondé par Xavier Niel,fondateur de Free et actionnaire à titre individuel du Groupe Le Monde. Une rencontre était aussi prévue avec des dirigeants de grandes entreprises vendredi. OpenAI dit avoir déjà en France de grands clients utilisant ses assistants d’IA,comme Sanofi,pour accélérer les démarches de recrutement de patients d’essais cliniques,ou Orange,pour aider son service client ou ses agents à consulter la documentation interne.
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