Pour sa 40e édition,le salon du livre Ecritures & Spiritualités se tient dimanche 17 novembre,de 14 heures à 18 heures,78,rue Bonaparte,dans les locaux de la mairie du VIe arrondissement de Paris (entrée libre).
Soixante-dix auteurs francophones,poètes,essayistes ou romanciers échangeront avec le public et dédicaceront leurs ouvrages parus ces trois dernières années. La psychologue Marie de Hennezel sera par exemple présente aux côtés du philosophe Souleymane Bachir Diagne,de la poétesse Colette Nys-Mazure ou de l’écrivaine Laurence Cossé.
Les auteurs invités,sélectionnés avant tout sur des critères littéraires,sont tous inspirés par les grandes traditions spirituelles,qu’elles soient catholique,protestante,orthodoxe,musulmane,juive ou bouddhiste. « Dans leurs ouvrages,ils tissent un lien entre les questions existentielles que chacun se pose sur la vie,la souffrance,la mort ou la joie,et la dimension littéraire des textes sacrés. C’est ce que nous appelons vie intérieure,ou vie spirituelle »,développe la journaliste et écrivaine Christine Ray,présidente de l’association Ecritures & Spiritualités,organisatrice du salon.
En 2015,l’association dite « des écrivains croyants francophones » change de nom pour Ecritures & Spiritualités. Au fil des ans,le salon,né dans un milieu d’intellectuels,a su trouver un certain public : six cents visiteurs sont attendus cette année. L’édition de 2019,organisée dans la vaste nef du Collège des bernardins,avait même attiré deux mille lecteurs,avec cent auteurs présents.
L’événement s’est aussi progressivement ouvert aux religions non monothéistes,accueillant notamment des auteurs bouddhistes. Parmi eux,le moine vendéen lama Jigmé Thrinlé Gyatso sera présent cette année pour la troisième fois. « Qu’un salon du livre soit entièrement dédié aux spiritualités est exceptionnel,salue le poète,également coprésident de l’Union bouddhiste de France. Dans les différents salons auxquels je participe en tant que moine et écrivain,je constate que le thème des spiritualités est difficile à aborder. Malgré la laïcité,la société française semble craindre les religions,je le regrette. »
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