Kamel Daoud,lauréat du prix Goncourt 2024,pose à la fenêtre du restaurant Drouant,à Paris,le 4 novembre 2024. JULIEN DE ROSA / AFP Le Goncourt a été attribué,lundi 4 novembre,au romancier franco-algérien Kamel Daoud pour son roman Houris,publié par Gallimard,consacré à la « décennie noire » en Algérie,tandis que Gaël Faye,l’autre grand favori pour le Goncourt,a obtenu le prix Renaudot pour son deuxième roman,Jacaranda (Grasset),sur la reconstruction du Rwanda après le génocide de 1994.
Pour le Goncourt,l’ampleur des ventes connaît des années exceptionnelles. Aujourd’hui oublié,L’Epervier de Maheux,de Jean Carrière (Goncourt 1972),avait presque atteint les 2 millions d’exemplaires de ventes,arrondissant ainsi la fortune de l’auteur – mais aussi celle de son éditeur,Jean-Jacques Pauvert. En 1984,L’Amant,de Marguerite Duras,publié aux Editions de Minuit,avait franchi quant à lui le cap de 1,6 million de ventes. En 2020,Hervé Le Tellier,édité par Gallimard,a dépassé lui aussi le million d’exemplaires avec L’Anomalie. Pour autant,le Goncourt n’est pas non plus une garantie de succès : le recueil d’aphorismes Les Ombres errantes (Grasset),de Pascal Quignard,lauréat du Goncourt 2002,avait vu ses ventes plafonner à 100 000 exemplaires.
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