Une plateforme pétrolière en maintenance près du port de Walvis Bay,en Namibie,en mars 2021. SYLVAIN CORDIER / BIOSPHOTO VIA AFP Walvis Bay est en transformation. Connus pour son port de pêche et sa plateforme de chargement des minerais,les quais du principal port (le seul en eaux profondes) de Namibie voient désormais défiler les navires de forage pétrolier. Non loin de là,dans la zone industrielle,s’implantent des services liés à l’industrie pétrolière. Si Walvis Bay est le théâtre d’un tel foisonnement,c’est qu’à 280 kilomètres au large de ses côtes,les sous-sols des fonds marins du bassin de l’Orange,près d’une chaîne d’anciens volcans sous-marins,regorgent d’or noir.
En 2022,l’annonce par le français TotalEnergies de la découverte d’un immense gisement pétrolier,estimé à plus de 3 milliards de barils,a donné le coup d’envoi à de multiples missions d’exploration effectuées par les principales compagnies pétrolières occidentales. Depuis,la Namibie est devenue un pôle exploratoire. Les découvertes s’y succèdent. Les réserves offshore sont estimées à 11 milliards de barils.
Un scénario « similaire à celui du Guyana est très probable »,confiait Patrick Pouyanné,le PDG de TotalEnergies,dans une interview accordée à Bloomberg en avril 2024,en référence au petit pays d’Amérique du Sud dont la production pétrolière,qui a débuté en 2019,a triplé son PIB en quatre ans et a engendré une croissance inespérée (62 % en 2022,38 % en 2023).
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