Christian Tein,porte-parole de la Cellule de coordination des actions de terrain,à Bourail,en Nouvelle-Calédonie,le 14 juin 2024. DELPHINE MAYEUR / AFP Les deux juges d’instruction chargées du dossier des violences qui ont eu lieu,les 12 et 13 mai,en Nouvelle-Calédonie et fait à ce jour onze morts doivent commencer leurs auditions la troisième semaine de septembre. Et,jeudi 12 septembre,le parquet général de Nouméa rendra sa décision de dépayser ou non la procédure dans une juridiction de l’Hexagone. Le dossier,exceptionnel par son ampleur,est aussi soumis à forte pression.
Le courrier syndical évoque par ailleurs une « situation politique pour le moins complexe » localement,qui génère des « pressions ». Le 6 juin,déjà,les deux chefs de la cour d’appel de Nouméa avaient saisi le CSM pour dénoncer une « pression inacceptable » en raison du « rassemblement illégal d’une centaine de personnes devant le palais de justice (…) ». Il s’agissait en l’occurrence des militants loyalistes réunis autour de leur cheffe de file,Sonia Backès,qui appelait à réprimer la CCAT.
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