URBS Casse-tête en vue pour les Etats membres de l’Union européenne (UE). La Commission européenne a notifié aux Vingt-Sept la suspension des autorisations de mise sur le marché de plusieurs centaines de médicaments génériques commercialisés sur le continent. Bruxelles,qui se fonde sur un avis émis par l’Agence européenne des médicaments (EMA),invoque « l’insuffisance des preuves concernant la fiabilité des données d’essai »,en particulier des études de bioéquivalence,qui visent à démontrer qu’un médicament générique libère la même quantité de substance active dans l’organisme que le médicament de référence qu’il copie.
L’Hexagone n’a pas encore tranché. L’ANSM doit se prononcer sur les 72 génériques identifiés en France avant le 24 juin. Parmi les traitements sur la sellette figurent plusieurs antirétroviraux,utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH (sida),des antidiabétiques (metformine,sitagliptine,vildagliptine),des anticancéreux ciblant des cancers du sein,du pancréas ou du sang,des antiépileptiques (topiramate,lacosamide),mais aussi des génériques de l’olanzapine,indiqués dans les troubles bipolaires et la schizophrénie,de la betahistine (contre les vertiges) ou encore du propofol,un anesthésique courant à l’hôpital,et du tadalafil,copie du médicament de référence Cialis,connu pour ses effets similaires au très populaire Viagra.
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